13 avril 2022
Interlude musical
00:00 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : interlude musical, blog littéraire de christian cottet-emard, musique, christian cottet-emard, clarinette, orchestre, carl nielsen, concerto pour clarinette
12 avril 2022
Vient de paraître / Ma contribution au numéro Jean Giono de la revue Instinct nomade
Le dixième numéro de la revue littéraire Instinct nomade créée et dirigée par mon ami et éditeur Bernard Deson, à laquelle je collabore, vient de paraître. J'y participe avec un article, Lire Giono aujourd'hui (p. 225 à 229).
Broché : 400 pages
ISBN-10 : 2491271206
ISBN-13 : 978-2491271206
Prix : 22€
Commande chez l'éditeur : 22€ + 5€ de participation au port (chèque à l'ordre de Bernard Deson 619 rue Henri de Navarre 24130 Le Fleix ou paiement PayPal : bdeson@yahoo.fr)
01:07 Publié dans Mes collaborations presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christian cottet-emard, mes collaborations presse, article, essais, blog littéraire de christian cottet-emard, revue instinct nomade, bernard deson, jean giono, revue littéraire, littérature, lire giono aujourd'hui, provence côte d'azur, aquitaine, le fleix, dordogne, bourgogne franche comté, france, europe, jura, rhône alpes auvergne, presse littéraire, josé correa, jacques ibanès
09 avril 2022
Extrait de mon roman CHARMES (une scène à Lisbonne)
Désormais, ma vie s’écoule entre Oyonnax et Lisbonne. Lorsque j’en ai assez d’entendre crépiter la pluie sur la toile de mon grand parapluie noir, j’abandonne quelques temps ma bourgade sans me décider à la quitter car je sais que lorsqu’on y est né, on finit toujours par y revenir, parfois piteusement. Mes séjours de promenades à Lisbonne sont certes de plus en plus longs mais d’un point de vue administratif, il serait trop compliqué pour moi d’y acheter un bien. J’ai essayé bon nombre d’hôtels mais je descends régulièrement à la Casa de Sao Mamede, Rua da Escola Politecnica. C’est tout près du Principe Real où je lève les yeux vers les fenêtres de l’appartement de Jenkins acheté, dit-on, par un footballeur.
Une même journée de septembre, après avoir flâné toute la matinée loin de l’hôtel, du côté du Campo de Ourique, je vécus deux moments étranges.
Ce fut d’abord en fin d’après-midi. J’étais retourné au Miraduro São Pedro de Alcântara en montant dans l’elevador da Glória puis j’avais repris le même engin pour descendre à la Praça dos Restauradores. Je me laissais bercer par les vibrations des roues sur les rails lorsque la lente descente fit passer devant mes yeux une fresque murale d’art des rues aux couleurs criardes qui représentait un visage de femme.
Les contours étaient assez maladroitement esquissés mais le regard d’une intensité d’autant plus saisissante que la vitre du véhicule le cadrait comme par un effet de zoom. Si je ne craignais pas qu’on mît ma raison en doute, je pourrais jurer que ce regard était celui de Marina, sombre et lourd de reproches. Il me semblait entendre sa voix chargée d’une colère froide, éternelle : comment t’est-il donné de vieillir tranquillement, toi qui n’as pas été capable de cultiver ton talent alors que d’autres, tels de féconds épis, ont été fauchés en plein printemps ?
Le deuxième épisode bizarre me laissa dans un plus grand malaise. La rue déserte de mon hôtel baignait dans le crépuscule d’un ciel bleu foncé, profond, barré à l’horizon d’une bande turquoise qui alourdissait les contrastes entre l’éclairage jaune et la grande façade vert amande de l’immeuble d’en face. Je croisai une femme entre deux âges, corpulente, vêtue d’une blouse et portant un cabas rempli de produits de nettoyage, comme si elle sortait de son travail. En me voyant elle s’exclama : monsieur Jenkins ! Elle s’approcha et répéta : monsieur Jenkins ! Passé l’effet de surprise, je lui répondis qu’elle faisait une erreur mais elle insistait. Écoutez, je ne suis pas monsieur Jenkins, vous vous trompez, je vous prie de me laisser tranquille. Je lisais de l’incompréhension dans ses yeux. Elle se tut, me jeta un regard incrédule et chagriné comme si j’avais fait preuve de mépris à son égard puis s’éloigna enfin.
Les personnages que l'on rencontre dans ce roman :
Charles Dautray, pianiste.
Aaron Jenkins, agent artistique, producteur.
Antoine Magnard, rédacteur. (Antoine-Marie Magnard Mongins de la Force).
Marina, jeune femme en colère.
Docteur Émilien Bouvardel.
Le Butler, agent immobilier.
Le curé.
Nelson Gahern, pianiste.
La prostituée-voyante extra-lucide.
L'agent de sécurité.
Le barman au nœud papillon de travers.
Nuno.
Reynald Osborne, pianiste décédé.
Constantin Machialys, pianiste décédé.
Oleg Vorodine, pianiste décédé.
Le notaire aux ongles peints.
Une passante de Lisbonne.
Le pianiste du café Florian à Venise.
Informations :
Résumé et critique du roman à lire sur le blog de Jean-Jacques Nuel :
« Le roman se constitue des récits croisés des différents protagonistes, qui forment comme les pièces d'un puzzle. On se déplace à Lyon, Paris, Barcelone, Venise et Lisbonne, on prend quelques détours par Oyonnax et Nantua. L'action progresse vers une fin surprenante. »
- Broché : 218 pages
- ISBN-13 : 979-8745269714
- Poids de l'article : 299 g
- Dimensions : 12.85 x 1.4 x 19.84 cm
Commandes :
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Pour les personnes de ma région (Oyonnax et Jura), ce livre, ainsi que mes autres titres, est disponible en prêt à la médiathèque municipale d'Oyonnax (centre culturel Aragon).
00:00 Publié dans Atelier, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lisbonne, portugal, voyage, blog littéraire de christian cottet-emard, promenade, europe, occident, rossio, restauradores, quai des colonnes, chiado, sagres, super bock, christian cottet-emard, ginja, principe real, parc, cèdre, partagas club, librairie ambulante, estafette renault, tage, fleuve, aaron jenkins, campo de ourique, rua da escola politecnica, miraduro são pedro de alcântara, elevador da glória, praça dos restauradores, sao mamede, roman, éditions orage lagune express, littérature, fiction, parution, publication, édition, musique, piano, pianiste, orgue, oyonnax, nantua, lyon, barcelone, venise, france